L'Union Européenne souhaite porter à 35 milliards de mètres cubes par an, d'ici à 2030, la production de biogaz à partir de déchets de l'industrie agricole contre 3,5 milliards de mètres cubes actuellement. Soit un doublement des objectifs jusqu'alors fixés lié à la guerre en Ukraine et les tensions sur le gaz russe. Face à la guerre en Ukraine et son impact sur les approvisionnements en énergie, l'Europe, via son projet «REPowerEU» considère que le biométhane, et donc le bioGNV, est une véritable alternative au gaz naturel russe. Harmen Dekker, PDG de l'association européenne du biogaz EBA, pense que cet objectif est atteignable, voire dépassable. Il souligne que "L'objectif (de production) de biogaz représente plus de 20 % des importations actuelles de gaz de l'UE en provenance de Russie. D'ici à 2050, ce potentiel peut tripler, dépassant largement les 100 milliards de mètres cubes et couvrant 30 à 50 % de la future demande de gaz de l'UE".
Pour y parvenir, l'UE déploie un train de mesures, parmi lesquelles l'assouplissement des règles de subvention des agricultures nationales par les États. Non limité à la production de biogaz, cet élargissement du cadre vise aussi à soutenir les agriculteurs durement touchés par une hausse brutale de leurs consommables.
L'Union Européenne souhaite porter à 35 milliards de mètres cubes par an, d'ici à 2030, la production de biogaz à partir de déchets de l'industrie agricole contre 3,5 milliards de mètres cubes actuellement. Soit un doublement des objectifs jusqu'alors fixés lié à la guerre en Ukraine et les tensions sur le gaz russe. Face à la guerre en Ukraine et son impact sur les approvisionnements en énergie, l'Europe, via son projet «REPowerEU» considère que le biométhane, et donc le bioGNV, est une véritable alternative au gaz naturel russe. Harmen Dekker, PDG de l'association européenne du biogaz EBA, pense que cet objectif est atteignable, voire dépassable. Il souligne que "L'objectif (de production) de biogaz représente plus de 20 % des importations actuelles de gaz de l'UE en provenance de Russie. D'ici à 2050, ce potentiel peut tripler, dépassant largement les 100 milliards de mètres cubes et couvrant 30 à 50 % de la future demande de gaz de l'UE".
Pour y parvenir, l'UE déploie un train de mesures, parmi lesquelles l'assouplissement des règles de subvention des agricultures nationales par les États. Non limité à la production de biogaz, cet élargissement du cadre vise aussi à soutenir les agriculteurs durement touchés par une hausse brutale de leurs consommables.